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Joe Dassin: Star Profile

 A l b u m   D e t a i l s

Artist: Joe Dassin
Title: Star Profile
Released: 2000
Label: All Star Music Ltd.
Time: 73:32
Producer(s): See Artists ...
Appears with:
Category: Easy Listening
Rating: ****...... (4/10)
Media type: CD
Purchase date:  2000.11.28
Price in €: 1,99
Web address: www.joedassin.info

 S o n g s ,   T r a c k s


[1] L'ete indien (J.Dassin/P.Delanoé/C.Lemesle) - 4:24
[2] Il faut naître à Monaco (J.Dassin/P.Delanoë/C.Lemesle) - 1:51
[3] L'Amérique (J.Dassin/Christie/P.Delanoë) - 2:23
[4] Le café des trois colombes (P.Kartner/C.Lemesle, P.Delanoë) - 3:53
[5] Les Champs-Elysées (J.Dassin/P.Delanoé) - 2:37
[6] A toi (J.Dassin/P.Delanoé/C.Lemesle) - 2:48
[7] Bip Bip (G. & J.D.Loudermilk, E.Carlos/J-M.Rivat) - 2:13
[8] Guantanamera (P.Seeger/H.Angulo/J.Marty/J-M.Rivat) - 2:52
[9] Siffler sur la colline (J-M.Rivat/F.Thomas) - 2:37
[10] Les Dalton (J.Dassin/J-M.Rivat) - 2:38
[11] Le petit pain au chocolat (J.Dassin/P.Delanoé) - 2:23
[12] Si tu t'appelles mélancolie (J.Dassin/P.Delanoé/C.Lemesle) - 3:13
[13] Le chemin de papa (J.Dassin/P.Delanoé) - 2:28
[14] Ça va pas changer le monde (V.Pallavicini/P.Massara/J.Dassin/P.Delanoé/C.Lemesle) - 3:02
[15] L'équipe à Jojo (C.Lemesle) - 3:09
[16] Le dernier slow (L.Angeleri/P.Delanoé/C.Lemesle)- 3:29
[17] Salut les Amoureux (P.Delanoé/R.Dassin) - 4:00
[18] The Guitar Don't Lie (J.Dassin/C.Lemesle/T.J.White) - 4:13
[19] Et si tu n'existais pas (P.Delanoé/C.Lemesle) - 3:23
[20] Polk Salad Annie (T.J.White) - 4:14
[21] Le jardin du Luxembourg (V.Pallavicini/T.Cutugno/C.Lemesle) - 6:39
[22] Pick a bale o cotton (H.Ledbetter) - 4:10

 A r t i s t s ,   P e r s o n n e l


JOE DASSIN - Vocals, Acoustic Guitar

 C o m m e n t s ,   N o t e s


his education was completed, he acted in a handful of films for his father, playing minor roles. During this time, he signed a record deal to record several pop singles for Jacques Plait; they were released in France and its colonies to little sales. Dassin's career began to gain steam when his self-titled debut album started selling in North America; the foreign success was soon replicated back home. In 1967, he was the host of the first MIDEM festival at Cannes; the exposure made his vocal take on Plait's instrumental, "Les Dalton," a hit, establishing Joe Dassin as a French celebrity throughout the next two decades.

Stephen Thomas Erlewine, All-Music Guide



This is an excellent CD. I just came back from Paris, and a bit nostalgic. Listening to this CD, brings me back to Paris and its beautifull sights. Joe Dassin is one of the greatest French singers. I heard his tapes as a child (my parents liked him a lot), and still like him very much. He is my favorite. His voice and his songs have an everlasting quality. It is a shame he died so young.
 

 L y r i c s


L'ÉTÉ INDIEN 

Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue tu ressemblais
A une aquarelle de Marie Laurencin
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je t'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien

Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien


IL FAUT NAÎTRE À MONACO 

Pour avoir la foi - il faut être charbonnier
Pour être mal chaussé - il faut être cordonnier
Pour séduire la foule - faut chanter la pêche aux moules
Et pour pas payer d'impôts - il faut naître à Monaco!

Et c'est comme ça, honni soit qui mal y pense
Faut souffrir en silence
Ça sert à quoi de vouloir quitter la France
Quand on est auvergnat?

On peut pas tout à la fois
Siffler l'apéro et l'opéra
On peut pas, c'est évident
Payer comptant quand on n'est pas content!
Et réciproquement...

Pour être légionnaire - faut sentir le sable chaud
Pour bien dire les vers - il faut être Moulineaux
Pour faire des affaires - faut savoir payer un pot
Et pour pas payer d'impôts - il faut naître à Monaco!

Et c'est comme ça, les Anglais sont Britanniques
Les jardins botaniques
Ça sert à quoi de vouloir quitter l'Afrique
Quand on est du Ghana?

On peut pas tout à la fois
Siffler l'apéro et l'opéra
On peut pas, c'est évident
Payer comptant quand on n'est pas content!
Et réciproquement...

Pour être costaud - faut manger des épinards
Pour se lever tôt - y faut pas se coucher tard
Quand on est Cousteau - faut se mettre un beau costard
Et pour pas payer d'impôts - il faut naître à Monaco!

Et c'est comme ça, comme disait La Fontaine
Mironton, Mirontaine
Ça sert à quoi de vouloir quitter la scène
Quand on ne vous retient pas?

On peut pas tout à la fois
Siffler l'apéro et l'opéra
On peut pas, c'est évident
Payer comptant quand on n'est pas content!
Et réciproquement...


L'AMÉRIQUE

Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique

J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver


LE CAFÉ DES TROIS COLOMBES 

Nancy en hiver, une neige mouillée
Une fille entre dans un café
Moi, je bois mon verre, elle s'installe à côté
Je ne sais pas comment l'aborder
La pluie, le beau temps, ça n'a rien de génial
Mais c'est bien pour forçer son étoile
Puis vient le moment où l'on parle de soi
Et la neige a fondu sous nos pas

On s'est connus au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien, mais on avait toute la vie

Nancy au printemps, ça ressemble au Midi
Elle m'aime et je l'aime aussi
On marche en parlant, on refait la philo
Je la prends mille fois en photo
Les petits bistrots tout autour de la place
Au soleil ont sorti leurs terrasses
Mais il y avait trop de lumière et de bruit
On attendait qu'arrive la nuit

On se voyait au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien, mais on avait toute la vie

Nancy, c'est trop loin, c'est au bout de la terre
Ça s'éloigne à chaque anniversaire
Mais j'en suis certain, mes chagrins s'en souviennent
Le bonheur passait par la Lorraine
Elle s'en est allée suivre d'autres chemins
Qui ne croisent pas souvent les miens
Je t'ai oubliée, mais c'est plus fort que moi
Il m'arrive de penser à toi

On se voyait au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien, mais on avait toute la vie


LES CHAMPS-ELYSÉES 

Je m'baladais sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui
N'importe qui et ce fut toi, je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler, pour t'apprivoiser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Tu m'as dit "J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin"
Alors je t'ai accompagnée, on a chanté, on a dansé
Et l'on n'a même pas pensé à s'embrasser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Hier soir deux inconnus et ce matin sur l'avenue
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit
Et de l'Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour chantent l'amour

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées


A TOI

A toi
A la façon que tu as d'être belle
A la façon que tu as d'être à moi
A tes mots tendres un peu artificiels
Quelquefois
A toi
A la petite fille que tu étais
A celle que tu es encore souvent
A ton passé, à tes regrets
A tes anciens princes charmants

A la vie, à l'amour
A nos nuits, à nos jours
A l'éternel retour de la chance
A l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi

A moi
A la folie dont tu es la raison
A mes colères sans savoir pourquoi
A mes silences et à mes trahisons
Quelquefois
A moi
Au temps que j'ai passé à te chercher
Aux qualités dont tu te moques bien
Aux défauts que je t'ai caché
A mes idées de baladin

A la vie, à l'amour
A nos nuies, à nos jours
A l'éternel retour de la chance
A l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi

A nous
Aux souvenirs que nous allons nous faire
A l'avenir et au présent surtout
A la santé de cette vieille terre
Qui s'en fout
A nous
A nos espoirs et à nos illusions
A notre prochain premier rendez-vous
A la santé de ces milliers d'amoureux
Qui sont comme nous

A la vie, à l'amour
A nos nuites, à nos jours
A l'éternel retour de la chance
A l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi


BIP BIP 

A cette heure-ci c'est toujours la même chose
On n'avance plus
Les gens se bousculent
Tiens, encore un rendez-vous d'raté
Enfin, c'est pas grave
Il fait beau !
Et puis le principal c'est de ne jamais s'énerver
Du calme, du calme

Il est sept heures et demie sur la place de la Concorde
Le chauffeur de taxi montre les dents pour se mordre
Le bras sur la portière je regarde les jets d'eau
Y'a du soleil bip bip
Oh n'effrayez pas les p'tits oiseaux

J'ai rendez-vous ce soir avec la fille de mon patron
Elle fume le cigare, elle a des tout p'tits yeux tout ronds
Si je suis en retard c'est toujours ça de gagné
Y'a du soleil bip bip
Oh vraiment je ne suis pas pressé

Mais la fille d'à côté en voiture décapotée
Ma mère exaspérée me fait signe d'avancer
Mais c'est déjà trop tard encore un feu vert de passé
Elle a des yeux bip bip
Oh elle est prête à me fusiller

Ça fait plus d'un quart d'heure que dans la circulation
Je voudrais bien lui faire un peu de conversation
Mais c'est la pluie d'orage qui vient tout arranger
Il pleut des seaux bip bip
Oh la pluie lui tombe sur le nez

Elle est désemparée qu'elle est belle sous la flotte
Je vais aller l'aider à remettre sa capote
Bientôt dans son abri la voilà qui me sourit
Je suis trempé bip bip
Oh j'ai l'air d'un bon beau chien mouillé

Et voilà le feu vert qui vient de se rallumer
Je passe sur la première et chacun de son côté
D'un signe de la main
Au revoir et à demain

Ouais, ouais ça va
Il fera soleil bip bip

Bye bye
Bye...
Ciao ciao bambino
Arrivederci!

On reviendra hein?
Dis on s'reverra hein ?!
Quand ça?
Quand ça ?!


GUANTANAMERA 

Guantanamera, ma ville, Guantanamera
Guantanamera, ma ville, Guantanamera

C'était un homme en deroute
C'était un frere sans doute
Il n'avait ni liens, ni place
Et sur les routes de l'exil
Sur les sentiers, sur les places
Il me parlait de sa ville

Guantanamera, ma ville, Guantanamera
Guantanamera, ma ville, Guantanamera

Yo soy un hombre sincero
De donde crece la palma
Y antes de morirme quiero
Echar mis versos del alma

Mi verso es de un verde claro
Y de un carmín encendido
Mi verso es un ciervo herido
Que busca en el monte amparo

Por los pobres de la tierra
Quiero yo mi suerte echar
Y el arroyo de la sierra
Me complace más que el mar

Guantanamera, ma ville, Guantanamera
Guantanamera, ma ville, Guantanamera

Il me reste toute la terre
Mais je n'en demandais pas autant
Quand j'ai passe la frontière
Il n'y avait plus rien devant
J'allais d'escale en escale
Loin de ma terre natale

Guantanamera, ma ville, Guantanamera
Guantanamera, ma ville, Guantanamera


SIFFLER SUR LA COLLINE 

Je l'ai vu près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis
Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit
C'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies
Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi

Elle m'a dit
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue

A la foire du village un jour je lui ai soupiré
Que je voudrais être une pomme suspendue à un pommier
Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans
Mais elle les passait toutes en me montrant ses jolies dents

Elle m'a dit
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue


LES DALTON 

Ecoutez, bonnes gens, la cruelle
Et douloureuse histoire des frères Dalton
Qui furent l'incarnation du mal
Et que ceci serve d'exemple
A tous ceux que le diable écarte du droit chemin.

Tout petits à l'école...
A la place de crayons ils avaient des limes,
En guise de cravates des cordes de lin.
Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime
Fut d'avoir fait mourir leur maman de chagrin.

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y'a plus personne

Les années passèrent...
Ils s'étaient débrouillés pour attraper la rage
Et ficeler le docteur qui faisait les vaccins
Et puis contaminèrent les gens du voisinage
S'amusant à les mordre, puis accusaient les chiens.

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y'a plus personne

Ils devinrent des hommes...
Un conseil, mon ami, avant de les croiser
Embrasse ta femme, serre-moi la main
Vite sur la vie va te faire assurer
Tranche-toi la gorge et jette-toi sous l'train

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y'a plus personne

Mais la Justice veillait...
Comme tous les jours leurs têtes augmentaient d'vingt centimes
            des centimes américains
Qu'ils étaient vaniteux et avides d'argent
Ils se livrèrent eux-mêmes pour toucher la prime
Car ils étaient encore plus bêtes que méchants

Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C'étaient les Dalton
Tagada, tagada, y'a plus personne


LE PETIT PAIN AU CHOCOLAT 

Tous les matins il achetait
Son p'tit pain au chocolat
La boulangère lui souriait
Il ne la regardait pas

Et pourtant elle était belle
Les clients ne voyaient qu'elle
Il faut dire qu'elle était
Vraiment très croustillante
Autant que ses croissants
Et elle rêvait mélancolique
Le soir dans sa boutique
A ce jeune homme distant

Il était myope voilà tout
Mais elle ne le savait pas
Il vivait dans un monde flou
Où les nuages volaient bas

Il ne voyait pas qu'elle était belle
Ne savait pas qu'elle était celle
Que le destin lui
Envoyait à l'aveuglette
Pour faire son bonheur
Et la fille qui n'était pas bête
Acheta des lunettes
A l'élu de son coeur

Dans l'odeur chaude des galettes
Et des baguettes et des babas
Dans la boulangerie en fête
Un soir on les maria
 
Toute en blanc qu'elle était belle
Les clients ne voyaient qu'elle
Et de leur union sont nés
Des tas des petits gosses 
Myopes comme papa 
Gambadant parmi les brioches
Se remplissant les poches     
De p'tits pains au chocolat

Et pourtant elle était belle
Les clients ne voyaient qu'elle
Et quand on y pense
La vie est très bien faite
Il suffit de si peu
D'une simple paire de lunettes
Pour accrocher deux êtres
Et pour qu'ils soient heureux


SI TU T'APPELLES MÉLANCOLIE 

Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n'importe quoi
Pour ne pas être à ta place

Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude

Si tu t'appelles mélancolie
On est fait pour l'oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble

Et demain peut-être
Puisque tout peut arriver, n'importe où
Tu seras là, au rendez-vous
Et je saurai te reconnaître

Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude

Si tu t'appelles mélancolie
On est fait pour l'oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble


LE CHEMIN DE PAPA 

Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n'importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d'un feu de camp
On rêvait d'une maison blanche en chantant

Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatiguant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin

Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours
A peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise
Et le soir, autour d'un feu de camp
Elle rêvait d'une maison blanche en chantant

Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatiguant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin

Et c'est ainsi que cahotant à travers les saisons
C'est ainsi que regardant par-dessus l'horizon
Sans même s'en apercevoir not'père nous a semés
Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l'univers
Roulent encore la vielle roulotte de mon père

Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatiguant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin


ÇA VA PAS CHANGER LE MONDE 

C'est drôle, tu es partie
Et pourtant tu es encore ici
Puisque tout me parle de toi
Un parfum de femme, l'écho de ta voix
Ton adieu, je n'y crois pas du tout
C'est un au revoir, presqu'un rendez-vous

Ça va pas changer le monde
Il a trop tourné sans nous
Il pleuvra toujours sur Londres
Ça va rien changer du tout
Qu'est-ce que ça peut bien lui faire
Une porte qui s'est renfermée
On s'est aimés, n'en parlons plus
Et la vie continue

Ça va pas changer le monde
Que tu changes de maison
Il va continuer, le monde
Et il aura bien raison
Les poussières d'une étoile
C'est ça qui fait briller la voie lactée
On s'est aimés, n'en parlons plus
Et la vie continue

Ça va pas changer le monde
Ça va pas le déranger
Il est comme avant, le monde
C'est toi seule qui as changé
Moi, je suis resté le même
Celui qui croyait que tu l'aimais
C'était pas vrai, n'en parlons plus
Et la vie continue


L'ÉQUIPE À JOJO 

Lulu vendait ces toiles
Jacquot plongeait dans un bistro
Dédé goûtait les vins
Moi, j'étais fort au hall
Et Jéjé lavait les carreaux
Pierrot ne faisait rien

On s'était fait les poches
Pour se payer un vieux tacot
Fleuri sur le capot
Qui rêvait de Provence
Et qui mourut à Fontainebleau

On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze Juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien

On louait pour des prunes
Les quatre murs d'un vieux grenier
Tout près à s'écrouler
Mais pour toute une fortune
On n'aurait pas déménagé

On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze Juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien 

Lucien a mis les voiles
Et Jacques s'est payé un bistro
Où André boit de l'eau
Je n'suis plus fort au hall
Roger inspecte les impôts
Pierre cherche du boulot

J'ai changé de guitare
Mais j'ai gardé comme un cadeau
Cet air qui me tient chaud
Du fond de la mémoire
Celui de l'équipe à Jojo
 
On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze Juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien 


LE DERNIER SLOW 

Et si ce soir, on dansait le dernier slow,
Comme si l'air du temps se trompait de tempo.
Et si ce soir on dansait le dernier slow,
Un peu de tendresse au milieu du disco.

C'était pourtant bien,
De danser très doux,
Et de se fondre au point
D'oublier tout autour de nous.
C'était pourtant bon
Et moi j'étais pour
Finir sur les violons
Pour commencer l'amour.

Et si ce soir, on dansait le dernier slow,
Un peu de tendresse au milieu du disco.
Et si ce soir, on dansait le dernier slow,
Un peu de tendresse au milieu du disco.

On ne verra plus,
Ces joue contre joue,
Entre deux inconnus,
Qui n'avaient pas de rendez-vous.
Mais on verra bien,
C'est gagné d'avance,
Les amoureux de demain,
Vont nous inventer d'autres danses.

Et si ce soir, on dansait le dernier slow,
Un peu de tendresse au milieu du disco.
Et si ce soir, on dansait le dernier slow,
Un peu de tendresse au milieu du disco...


SALUT LES AMOUREUX 

Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l'amour fait place au quotidien
On n'était pas fait pour vivre ensemble
Ca n'suffit pas de toujours s'aimer bien
C'est drôle, hier, on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu'il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à coeur pour si peu de temps

On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien

On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C'est pas facile de se dire adieu
Et l'on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être ou même ce soir
On va se dire que tout n'est pas perdu
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus

On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien

Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de fond de vos bouquins dormez en paix
Un simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu'on écrira jamais
Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire "Salut les amoureux"

On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien


THE GUITAR DON'T LIE 

He sits all alone playing his guitar
Out in the back of a little cafe.
And no one seems to hear so he closes his eyes
And just lets the music take him away.

Singing songs of love, songs of broken hearts.
And he’s worn out his luck and his last pair of jeans,
But you keep going on when you’re living on dreams,
And you feel it inside, and the guitar don’t lie.

There’s a lady he knows who often comes by,
She’s a nice little girl and she’s into the blues.
The request is the same song every night,
She says it reminds her of someone she knew.

A trace of her perfume floats across the room.
Once they were close and they shared all their dreams,
But now all he feels is a physical thing.
They grew slowly apart, and the guitar don’t lie.

Some nights it gets cold and it makes him aware
That time’s moving on and it’s slipping away.
And if you look close at his dark curly hair,
Under the lights there are traces of gray.

He knows what it’s all about feeling down and out.
‘Cause he’s been there before and he’s seen it all,
And you learn to survive with your back to the wall.
It’s a crazy old life, and the guitar don’t lie.


ET SI TU N'EXISTAIS PAS

Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas

Et si tu n'existais pas
Dis-moi pour qui j'existerais
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais
Et si tu n'existais pas
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu
J'aurais besoin de toi

Et si tu n'existais pas
Dis-moi comment j'existerais
Je pourrais faire semblant d'être moi
Mais je ne serais pas vrai
Et si tu n'existais pas
Je crois que je l'aurais trouvé
Le secret de la vie, le pourquoi
Simplement pour te créer
Et pour te regarder

Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais
Pour traîner dans un monde sans toi   
Sans espoir et sans regret
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas


POLK SALAD ANNIE 

If some of y'all never been down sout too much,
I'm gonna tell you a little about this so that you'll
Understand what I'm talkin' about ...
Down there we have a plant that grows out in the woods,
And in the field ... looks somethin like a turnip green,
And everybody calls it poke salad ... poke salad;
Used to know a girl lived down there and she'd go out
In the evenings and pick her a mess of it, carry it
Home and cook it for supper, cause that's about all they
Had to eat, but they did all right.

Down in Lou'siana, where the alligators grow so mean,
There lived a girl that I swear to the world,
Made the alligators look tame,
Poke Salad Annie, Poke Salad Annie
Everybody said it was a shame, cause her
Mama was a workin on the chain gang
(a mean, vicious woman)

Every day 'fore suppertime, she'd go down by the truck patch,
And pick her a mess o' poke salad and carry it home in a tote sack,
Poke Salad Annie, The gators got your granny,
Everybody said it was a shame, cause her
Mama was a workin on the chain gang
(a wretched, spiteful, straight razor totin' woman,
Lord have mercy, pick me a mess of it)

Her daddy was lazy and no count, claimed he had a bad back,
& All her brothers were fit for, was stealin watermelons out of my truck patch,
Poke Salad Annie, The gators got your granny,
Everybody said it was a shame, cause her
Mama was a workin on the chain gang
(sock a little poke salad to me,
you know I need me a mess of it)


LE JARDIN DU LUXEMBOURG 

Le jardin du Luxembourg
Ça fait longtemps que je n'y étais pas venu
Il y a des enfants qui courent et des feuilles qui tombent
Il y a des étudiants qui rêvent qu'ils ont fini leurs études
Et des professeurs qui rêvent qu'ils les commencent
Il y a des amoureux qui remontent discrètement
Le tapis roux que l'automne a deroulé devant eux
Et puis il y a moi, je suis seul, j'ai un peu froid

Encore un jour sans amour
Encore un jour de ma vie
Le Luxembourg a vieilli
Est-ce que c'est lui?
Est-ce que c'est moi?
Je ne sais pas

Encore un jour sans soleil
Encore un jour qui s'enfuit
Vers le sommeil, vers l'oubli
Une étincelle évanouie

Là où cet enfant passe, je suis passé
Il suit un peu la trace que j'ai laissée
Mes bateaux jouent encore sur le bassin
Si les années sont mortes
Les souvenirs se portent bien

Encore un jour sans amour
Encore un jour de la vie
Un jour de pluie qui s'en va
Un jour de pluie loin de toi

Tu me disais que tu m'aimais
Je te croyais, tu me mentais
C'était trop beau pour être bien
Je suis partie chercher plus loin

Je te disais que je t'aimais
Et j'y croyais et c'était vrai
Tu étais tout, tout est fini
Tu es partie, tu es partout

Moi, je suis presque bien
Ma vie continue
Je vais comme elle vient
Mais si tu m'appelais
Tu verrais comme rien ne change

Moi, je suis presque bien
La vie continue
Je vais comme elle vient
Mais si tu m'appelais
Tu verrais comme rien ne change

Moins loin dans l'avenir
Y'a-t-il un chemin pour nous reunir?

Viens, viens n'importe quand
Je t'attends ma dernière chance

Je voulais réussir dans ma vie
Et j'ai tout réussi, sauf ma vie
J'avais en moi un grain de folie
Qui n'a pas poussé, qui n'a pas pris
Dis-moi, c'que j'ai fait de ma vie
Dis-moi, c'que j'ai fait de ta vie

Je voulais que tu vives ma vie
Et toi, tu voulais vivre ta vie
J'avais en moi un grain de beauté
Que j'ai laissé germer à côté
Dis-moi, c'que j'ai fait de ta vie
Dis-moi, c'que j'ai fait de ma vie

Encore un jour sans amour
Encore un jour de la vie
Un jour de pluie qui s'en va
Un jour de pluie loin de toi

Toute une vie pour ta vie
L'éternité pour un jour
Je donne tout pour un rien
Pour te revoir faire un détour
Par le jardin du Luxembourg

Toute une vie pour ta vie
L'éternité pour un jour
Pour un sourire, un regard
Pour le délire d'un espoir

Je vais creuser la tombe de mon passé
Je vais courir le monde pour te trouver
Je vais briser la glace qui nous sépare
Voir le bonheur en face dans ton miroir

La vie ne vaut la peine qu'à travers toi
Tous mes chemins me mènent où tu iras
Tous les chemins du monde vont vers ta vie
Vers la lumière de ta vie ...


PICK A BALE O COTTON

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 M P 3   S a m p l e s


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